Tribune juin 2013

Publié le par Franconville Citoyenne

L’emploi : préoccupation numéro un des Français

 

 

Les Franconvillois sont inquiets, qu’ils soient ou non touchés directement. On doit parler d’emploi sérieusement et sans démagogie car la situation est difficile. La zone euro est traversée par la récession, elle frappe à notre porte.

 

Le Gouvernement de François Hollande a hérité d’une situation très dégradée : chute continue de l’emploi depuis 2 ans, dette abyssale, comptes publics et comptes sociaux dans le rouge. Il a reçu un mandat de 5 ans pour redresser la situation et sera jugé sur ses résultats. En France, le nombre de chômeurs inscrits à pôle emploi ne cesse d’augmenter car il est le reflet d’un déséquilibre fondamental entre la création d’emplois privés très insuffisante, très en deçà du niveau de 2007, et le nombre d’entrants sur le marché du travail. Le nombre des emplois aidés a chuté. Plus de la moitié des chômeurs ne sont pas indemnisés et sont au RSA. Ce sont les jeunes et les plus de 55 ans qui paient le plus lourd tribut.

 

Le Gouvernement a fait adopter deux lois susceptibles d’améliorer l’emploi de ces deux catégories particulièrement touchées. Ce sont les « Emplois d’Avenir » et les « Contrats de génération ».

 

-  Les Emplois d’Avenir aident les jeunes de 16 à 25 ans sans diplôme issus en priorité des zones les plus touchées, urbaines ou rurales, en leur proposant des contrats de travail de 1 à 3 ans rémunérés au minimum au SMIC dans les collectivités, les associations, les Etablissements Publics et accompagnés d’une formation obligatoire. Ils sont subventionnés à 75 %, jusqu’à 95 % avec des aides régionales. La dérogation reste possible mais limitée vers le secteur marchand.

 

A ce jour notre commune n’est pas candidate pour en créer un seul ! C’est d’autant plus regrettable que le Maire préside la mission locale de la Vallée de Montmorency qui gère ce dossier.

 

-  Les contrats de générations qui ont pour objectif de favoriser l’emploi de jeunes de moins de 26 ans en CDI, le maintien des salariés de 57 ans dans l’emploi et  la transmission des savoirs, devront être négociés par l’ensemble des entreprises du secteur privé. Celles de moins de 300 salariés peuvent prétendre à une aide financière jusqu’à 12 000 € par contrat sur 3 ans.

 

Ces deux outils viennent en appui aux chômeurs et aux entreprises afin de lutter plus efficacement contre ce fléau qui fragilise notre société.

 

www.franconvillecitoyenne.net

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