Tribune juillet 2013

Publié le par Franconville Citoyenne

Bétonnage, encore et toujours !

 

Avec l’adoption du Plan Local d’Urbanisme en 2009, nous avions la possibilité d’imaginer une nouvelle phase de développement harmonieux et intelligent de notre ville. Malheureusement, F. Delattre et sa majorité ont fait le choix de « vendre la ville » aux promoteurs et de « laissez-faire », soit en vendant directement les derniers terrains de la commune (10,5 millions d’€ depuis 2010), soit en libérant de manière totalement anarchique les possibilités de construire.

 

Chaque Franconvillois peut le constater : la ville est en chantier permanent, avec son lot de nuisances : va et vient des camions de chantier, nuisances sonores, détérioration de la voirie communale, difficulté de circulation sur certaines zones … Quelques exemples :

 

- L’entrée de ville du côté d’IKEA restera en chantier pour encore au moins deux années. Deux nouveaux programmes vont voir le jour. On peut s’interroger sur l’utilité de l’argent public injectée pour refaire la voirie après l’implantation d’IKEA !

 

- Le centre commercial de la Fontaine Bertin : alors que le plan d’aménagement et de développement durable adopté en 2009 protégeait ce quartier de toute densification, la municipalité a fait le choix d’y faire construire une barre d’immeuble de 180 logements. En conséquence, le centre commercial est fermé depuis trois mois et le restera plus d’un an.

 

- Le centre-ville et l’axe Maurice Berteaux : les difficultés de circulation et d’accès au centre-ville vont s’accentuer avec sa densification. Après la construction d’un immeuble à l’apparence anglo-normande (il n’en a que l’apparence !), un nouveau programme va voir le jour face au commissariat.

 

Nous sommes très loin ici de la défense du cadre de vie dans l’intérêt de nos quartiers. La ville de demain ne peut pas, ne doit pas se faire sans ses habitants, a fortiori contre eux !

 

www.franconvillecitoyenne.net

 

G. Sebaoun (député), A. Raisséguier (responsable du groupe),
J. Charrières, J. Landriot, M. Auboin, S. Barriet, E. Richebois

 

La municipalité refuse depuis 2012 de transmettre à notre groupe les chiffres précis du budget, rendant difficile les comparaisons fines d’une année sur l’autre. Pourquoi ce manque de transparence ? A l’évidence la situation budgétaire de Franconville s’est aggravée.Cela n’empêchera pas de rappeler que le Jumping coûte près de 750 000 €/an, soit plus de 20 €/franconvillois.

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